L’un des aspects cruciaux de la gestion d’un PER est l’allocation d’actifs, qui doit être ajustée en fonction de l’horizon de placement résiduel de l’épargnant. Quelles sont alors les meilleures stratégies pour organiser ces allocations, en tenant compte de la durée restante qui reste à parcourir avant votre passage à la retraite ?
Comprendre l’horizon de placement résiduel
L’horizon de placement résiduel représente la durée restante avant que l’épargnant n’atteigne l’âge de la retraite et commence à utiliser les fonds accumulés. Cet horizon est un facteur déterminant pour la stratégie d’investissement, car il influence le niveau de risque que l’épargnant peut raisonnablement assumer. Plus l’horizon de placement est long, plus l’épargnant peut tolérer la volatilité, ce qui permet des investissements dans des actifs plus risqués mais potentiellement plus rentables. À l’inverse, un horizon court nécessite une approche plus conservatrice pour préserver le capital.
Allocation d’actifs pour un horizon de placement long (20 ans et plus)
Pour les épargnants ayant plus de vingt ans avant le passage à la retraite, une stratégie axée sur la croissance est généralement recommandée. Cela implique une allocation significative en actions qui ont historiquement produit les rendements les plus élevés sur le long terme. Exemple d’allocation pour un horizon long : des actions (70% à 90%) et des obligations (10% à 20%). Ces dernières, bien que moins rémunératrices, apportent une stabilité au portefeuille et réduisent la volatilité globale. Les 10% restants pourraient être investis en immobilier et autres actifs alternatifs dans un but de diversification et d’atteinte de rendements supplémentaires.
Allocation d’actifs pour un horizon de placement moyen (10-20 ans)
Avec un horizon de placement de dix à vingt ans, il est prudent de commencer à réduire légèrement l’exposition aux actions tout en augmentant les investissements en obligations. Une répartition typique pourrait inclure des actions (50-70%), sachant que le maintien d’une certaine proportion de cette classe d’actifs contribue à bénéficier de la croissance du marché, mais en songeant à une allocation réduite pour diminuer le risque. La proportion d’obligations sera de 20% à 40%. En augmentant la part d’obligations, vous stabilisez le portefeuille dans le but de vous protéger des fluctuations du marché. Quant aux fonds immobiliers et autres actifs alternatifs, l’allocation sera de 10% à 15% afin de continuer à diversifier pour améliorer le rendement sans augmenter significativement le risque.
Allocation d’actifs pour un horizon de placement court (moins de 10 ans)
À mesure que vous approchez de la retraite, la priorité se déplace vers la conservation du capital et la génération de revenus. L’allocation devient donc beaucoup plus conservatrice. Elle sera comme suit : des actions (20% à 40%) et des obligations (40% à 60%. En ce qui concerne ces dernières, veillez à choisir celles de haute qualité, sachant que celles-ci deviennent une part majeure du portefeuille, offrant une stabilité et des paiements d’intérêts réguliers. Les produits de trésorerie et fonds monétaires (10%-20%) sont aussi recommandés, étant des actifs très liquides et sûrs, permettant de couvrir les besoins de trésorerie immédiats.
Réévaluation régulière du portefeuille
Les marchés évoluent et votre situation personnelle peut changer. Quel que soit l’horizon de placement, il est essentiel de réévaluer régulièrement le portefeuille et de l’ajuster en fonction de l’évolution des marchésEt si vous investissiez intelligemment dans votre Plan d’épargne retraite PER pour en bénéficier des meilleurs fruits ? Le Plan d'Épargne Retraite (PER) est en effet un outil essentiel pour garantir une indépendance financière vis-à-vis des régimes de retraite de base et complémentaire du gouvernement. L’un des aspects cruciaux de la gestion d’un PER est l’allocation d’actifs, qui doit être [...]